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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 14:36
allons bon , rejouons , les riverains ont su planter et récolter de bien bonnes...
je vous propose ceci
c'est ptet un poil plus pointu
Elle est encore de ce monde, la blonde ; en voilà de l'indice...
de qui s'agit-il  ?

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 11:12


Extrait d’un entretien avec Jean Luc Godard paru aux Inrocks sous la plume d’un gardien du temple : Serge Kaganski

Godard avec ses phrases couperets, ses erreurs volontaires à la manière d'un  artiste du collage, il démonte « une certaine qualité internationale » celle qui truste les festivals over the world en mixant  malicieusement des gars aussi «  différents «  que Gus Van Sant et Abbas Kiarostami.






Il
y a donc de bons Américains...

Oui, Manny Farber, c'est un bon Américain. Il y en a d'autres. Mais je ne tiens pas spécialement à critiquer le cinéma américain. D'autant plus qu'il existe aussi une "qualité internationale", où tout se ressemble. Ce sont les films qu'on présente dans les festivals comme Cannes. Les films de Kiarostami, Gus Van Sant, Elia Suleiman... C'est une idée assez commune du cinéma d'art. Je vois ça très bien avec mon prof de tennis. Il n'ira jamais voir un film de Luc Moullet, dont il ne connaît même pas le nom, mais il va voir Elephant. Ça correspond à l'idée qu'il se fait du grand art.

Est-ce que le fait qu'un film séduise votre prof de tennis est vraiment disqualifiant pour le film ?

Ce n'est évidemment pas ce que je veux dire. Ce garçon ne va d'ailleurs pas non plus voir mes films. Il me connaît, a envie de me parler et passe par-dessus le filet tout le temps pour bavarder. A tel point que je suis obligé de le menacer de ne plus le payer s'il enjambe le filet, parce que pendant qu'il me fait la conversation, me parle des films qu'il va voir, il ne m'apprend plus à jouer au tennis.

Et en quoi, Kiarostami et Van Sant, est-ce la même chose ?

En tout cas, ça l'est devenu. Gus Van Sant n'a jamais fait un film aussi beau que Et la vie continue. Mais Ten ou Elephant, c'est la même chose. Du cinéma intellectuel, où tout pourrait se formuler par de la parole. C'est des mots. Pour faire ça, il n'y a pas besoin de caméra. Dans le gros cinéma hollywoodien commercial, il n'y a pas besoin de caméra, mais il y a une telle puissance de feu ­ comme disait Staline : "A force de quantité, on finit par écraser la qualité" ­ que ça produit quelque chose. Je vais voir ces films, j'arrive à les oublier tout de suite, ou alors je n'y arrive pas et je m'en veux. Mais pour revenir à Ten et Elephant, je dirais que c'est du sous-Antonioni. Antonioni est le cinéaste qui a le plus influencé le cinéma contemporain, et cette influence est délétère. On a l'influence qu'on peut. Paradjanov par contre n'a pas beaucoup d'influence aujourd'hui et c'est dommage.

Mais la phrase la plus importante demeure celle-ci : "Antonioni est le cinéaste qui a le plus influencé le cinéma contemporain et cette influence est déletère ." terme qu'on peut remplacer par  «  toxique ». en somme , Godard accuse les cinéastes de la qualité internationale tant appreciée des carnavals de cinéma de se vautrer dans du sous Antonioni , et cette musique contemplative  si insistante qui repose sur un rapport particulier à la durée (par musique j'entends composition ) , semble nous dire Godard, n’est pas très pertinente en soi dans le cinéma de ce début du 21e siècle
affaire à suivre...
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 11:58
il nous a quittés le mois de mai dernier , il était à la fois le fils et le père du Miroir (Zerkalo) film sorti en cette année bénie de "1975". regard doux , le cheveu superbe.
il s'appelait Oleg Yankovsky (1944-2009)

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 10:41
bravo Djamel Ond , tu as été brave ! ce n'était donc par le Baron Harkonnen (que son dermatologue  soit sanctifié) mais David Hemmings , l'unforgettable et regretté (il est parti lui , éclat brun dans l'enfer vert d'une pelouse londonienne) photographe de Blow Up
et voici , en guise de réponse aux e-ffets du temps , un point de restauration du système , sans rides et sans reproches
 
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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 09:59
c le début d'un jeu sans conséquence

d'après vous , riverains du Brahmapoutre , de qui s'agit-il ??
le premier qui trouve aura toute ma considération....

ps: n'agrandissez pas la photo , pietre résolution...

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 09:32

c'est comme une nouvelle catégorie , un regard croisé , fait de confusion et de sensation de déjà-vu

bon , ben , j'ai malheureusement attribué le role du jeune mécano ds Lost Highway de Lynch à Liev Schreiber

reconnaissez qui y a quelque chose....

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 10:05

Il était plus de dix-neuf heures, la place Clichy était bondée de monde ; des flopées de touristes se déversaient sur la place pour admirer le temple du french cancan : « le moulin rouge », ringard et bien sympathique, je devais m’engouffrer dans la salle obscure aux environs de dix-neuf heures trente, je traînais dans le quartier depuis plus de deux heures, un peu surpris par la rapidité avec laquelle j’ai réussi à atteindre le piémont de la très touristique butte Montmartre. J’avais entamé mon périple piéton depuis le Châtelet , en direction du  nord ; bifurquais à gauche et remontant vers le palais Brongniart , les grands boulevards , les magasins géants , l’opéra , tous ce faste grotesque me déplaisait assez avant que je ne les découvre à pied , pas changé d'avis pour autant!  Je n’étais pas très fan de ce Paris « grand siècle », le Paris de Zola et des bonheurs de ses dames. Plein nord , des rues aux noms de villes , Amsterdam , le Havre  et puis chais pas quoi , et puis le quartier st Lazare , vint ensuite Pigalle , déception ? oui , un peu , on fêtait l’assomption , l’ambiance interlope n’avait pas lieu d’être le jour de l’assomption , soudain ,  je pris conscience que la structure haussmannienne de paris permettait de parcourir la ville rapidement de part en part en empruntant les grandes percées  nord-sud  , presque à vol d’oiseau  ! !

Je parvenais à Clichy, des peep-shows, des sex-shops, des cinéma porno, gay , bi , etc...

Il y avait des sangsues humaines de partout, on appelait ça des entraîneuses, dés que tu croises le regard de l’une d’entre elles , il fallait décamper à pas de course , j’avais faim, j’ai mangé , je voulais que la journée se consacre à l’œuvre de Sade , la plus drôle des rencontres que j’ai faite à paris , sans nul doute. En compagnie de ma sœur, l’autre fois près de la bastille , on a aperçu isild , blonde pale et difforme , elle à joué aux cotés d’Auteuil qui porta le rôle de l’érotomane marquis dans un film lénifiant de Benoît Jacquot , première rencontre !

 

 

Deuxième rencontre, FNAC, un mercredi matin, je recense les romans que je devais apporter à Alger pour toute une année, je jette un coup d’œil sur le rayon des romanciers en « s », les 120 jours ! ! 150 années d’interdictions   , nous voilà devant le mythe maudit, l’un des ouvrages le plus longtemps censurés de l’humanité contemporaine, fallait éclairer la lanterne d’Alger de la lumière qui jaillissait des ténèbres abyssales de l’infernal ouvrage ! ! 



Il est né un deux juin, est ce un simple hasard ? Votre narrateur est né le même jour, l’idée que je sois né le même jour me fait prendre conscience que je l’ai rencontré une troisième fois ! !

Quatrième : un mardi, place Beaubourg, achat du pariscope, 3 francs qu’il coûtait, programme des films de poètes maudits, Losey, Welles, Antonioni, jarmuch, ah ! Pasolini, le decaméron ; aaaah, les 120 journées ! ! !

Enfin, une flopée de chaleurs intenses enveloppait un corps exalté d’un algérois assoiffé à Paris, je vais enfin visionner l’œuvre tant décriée , satanique , blasphématoire , jubilatoire , insensée , gore , violente , excessive , radicale , bref , pasolinienne ; Pasolini est lâchement assassiné pour avoir adapté l’inadaptable, un Salman Rushdie puissance cent, on a pas encore accédé aux vœux de la fatwa des ayatollahs , la fatwa made in Vatican a réussi à taire à tout jamais l’illustre poète qui dérangeait tant !

 

Une fois à Clichy donc, je voulais lire quelques passages de cet « évangile du mal », je voulais faire corps avec l’œuvre, le livre et le long métrage feraient merveille, j’affinerai mon analyse du travail de Pier-Paolo qui consistait à adapter l’œuvre sadienne, je ne pouvais lire que de courts passages, la faim et la nausée m’indisposaient, basta

Le fait de retranscrire le Paris néo-révolution à la période trouble de la république de Salo nous renseignait sur la personnalité de l’auteur italien, son courage n’a d’égal que l’audace d’un marquis embastillé écrivant sur du papier toilette l’une des œuvres les plus décriées de l’imprimerie !

Télescoper le fascisme et le sadisme était une volonté évidente de l’auteur , la fascination clinique que Sade avait pour la violence comme principal moyen aux tyrans parisiens d’assouvir leur libido déviante qui n’a d’égal que l’aversion de Pasolini pour le totalitarisme, qui le dénonçait de la manière la plus dérangeante en le disqualifiant doublement , premièrement parce qu’ils étaient  fascistes, coupables d’avoir perpétré des crimes abjectes en terre italique , et deuxièmement  en les mettant en scène  dans le château sadien , théâtre de tous les forfaits les plus insoutenables ! !

 

Pasolini ne "put" adapter qu’une partie du terrifiant ouvrage, les récits détaillés dans un style de froideur clinique, la classification qui en découle donne la nausée, les récits terribles de la première prêtresse ainsi que les trois autres ne pouvait pas être formatés en deux heures, il devait résumer et donner lieu à une adaptation la plus fidèle possible mais le plus souvent étriquée ...

S’il fallait trouver une conclusion appropriée , nous dirons que la quête de l’auteur et du cinéaste ne fait qu’un , elle est dénonciation et oeuvre contestataire qui a choisi le scandale comme moyen de parvenir à une morale d’essence démocratiquement révolutionnaire : « réprimés de tout pays , levez vous contre les tyrannies ».

 

p.s : j’ai quand même lu quelque part ( mais ou ??) que Sade avait écrit les 120 journées de Sodome pour se masturber en prison (en l’occurrence, la Bastille) 


 


 

 

 

 

 

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 10:44

C'était en 67 , à coup sur , quand on donnait encore un grand prix

Lui entre Vanessa et Monica
Monica , pas jalouse pour un sou !!!
Lui, je vous ai toujours dit qu'il était le plus Moderne d'entre tous

ps : pendant ce temps là, dans le desert du Neguev ; on préparait les six jours , si je ne m'abuse...
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 12:50

je vous laisse juge de la chose
tous les commentaires sont les bienvenus ; ce blog sera participatif ou ne sera pas !!


sinon , pour marquer le coup , y a une autre affiche curieusement ressemblante
"it's so still, it's kind of waiting"  , dit-il en contemplant le paysage qui s'offrait à lui

le réalisateur ne l'a pas fait exprès , l'affiche a été bricolée y a déja plus d'un mois, il ne pouvait donc connaitre l'affiche de la dernière livraison du carnaval cannois

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